Résistance : les opérateurs radios clandestins

Jean-Louis Perquin

Attendu, tant par les passionnés de la Résistance que par les radioamateurs, cet ouvrage abondamment illustré (300 photos dont 70 en couleur) présente de manière exhaustive les véritables Croisés de la France Libre que furent les opérateurs radio clandestins alliés parachutés en France occupée. Objet d’une lutte impitoyable de la part des Allemands, les opérateurs radio avaient une espérance de vie de six mois… Pour la première fois, la formation reçue en Angleterre est présentée en détail et cinq histoires vécues décrivent le quotidien de ces héros. La plupart des matériels radio, dont certains très rares, sont présentés pour la première fois en photo couleur. L’auteur : Fils de résistant, riche de l’amitié et la confiance de vétérans, Jean-Louis Perquin s’est signalé par la parution d’articles remarqués sur les tenues des agents spéciaux alliés parachutés lors de la Seconde Guerre mondiale. En contact avec de nombreux historiens et conservateurs de musées aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Norvège et en France, c’est avec passion et humilité qu’il a rédigé ce premier titre de la collection Résistance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 Cet ouvrage est issu d’une thèse en histoire moderne et contemporaine, entreprise sous la direction du professeur Olivier Forcade, et soutenue à l’université Paris-Sorbonne le 15 avril 2015 par François Romon. Professeur émérite de l’université de technologie de Compiègne, François Romon est le fils de Gabriel Romon, polytechnicien, radioélectricien, diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité de Paris (ESE), officier de l’Armée d’armistice, résistant, arrêté par la Gestapo le 12 décembre 1943, condamné à mort pour espionnage par un tribunal allemand et fusillé avec 23 autres résistants, le 21 août 1944. Gabriel Romon est l’incarnation, avec quelques autres officiers supérieurs, eux aussi polytechniciens et diplômés de la même section radioélectricité de l’ESE, affectés dans les mêmes services techniques de transmissions, les mêmes bureaux d’état-major, ou les mêmes unités de transmetteurs, d’une résistance que ce livre nous fait découvrir. Ils sont en effet les acteurs d’une résistance très peu connue, celle des officiers dirigeants les services techniques des transmissions, et des opérateurs radio civils et militaires de ces services. C’est sans doute la spécificité de cette résistance des transmetteurs radioélectriciens qui explique qu’elle soit restée ignorée du grand public et très peu étudiée par les historiens.